Cht de France des aveugles
C’est un jour férié maussade dans la capitale ; trois notes trottent dans la tête :
1) un spécial Tkachiev, le champion d’Europe avec une vue sur son titre sous un angle « géométrique » (Vlad, si tu me lis, fais péter pour tes fans ta partie contre la légende qu’est Andersson, elle n’est nulle part dans les bases…) ;
2) Parler du livre posthume de Bronstein, note sans cesse reportée.
3) Scoopiser des parties dénichées par l’infatigable webmestre Dominique Primel.
Et puis, en sortant éreinté d’une douche, après m’être fait ratatiner par un vieux partenaire de squash, j’apprends par son Libé que la France a gagné la Mitropa Cup emmenée par son capitaine Jean‑Marc Degraeve. Diantre. Un flash, je revois Degraeve, 12 ans il me semble, au championnat de France de Belfort. Coaché par Yves Lamorelle (…) une nulle arrachée au gamin, déjà son air bonhomme et détaché, sourire en coin. Parents sympa, frère déjà très grand.
Vite, de retour à l’ordi, détour obligatoire sur le site über alles, celui de l’Échiquier niçois, animé par l’également infatigable Thierry Foissez. Un zap, deux zaps, bon, les parties, on les verra plus tard… Comme d’habitude, sur le site originel, elles ne sont pas regroupées, mais ronde par ronde… Les buses!
Et puis, que vois‑je ? Un championnat de France des aveugles se déroule à Versailles, à quelques kilomètres d’ici ! Hervais (multi tenant du titre), Delavalade, de vieilles connaissances… Vite, allons sur le site qui en parle, Echecsmag. Super ! En gros, vous avez tout, les interviews, les photos – tiens, je connais d’autres participants de vue sans parler de l’infatigable et de l’inénarrable André Clauzel. Il y aurait un vrai article à faire sur le jeu des aveugles et le jeu des voyants contre les non voyants.
Mes deux expériences : une partie longue contre MM. Delavalade en 1989 au Touquet et un semi‑rapide je ne sais plus où ni quand contre le jeune Hervais, tous deux déjà très coton à l’époque. Moralité de l’histoire : ce sont des joueurs comme vous et moi avec leurs forces et leurs faiblesses. Une chose toutefois à retenir : leur énorme concentration. Bravo les artistes et bravo aux détails sur Echecsmag.
Bonjour,
je découvre par ce blog un Christophe Bouton que j’ai plusieurs fois croisé par le passé mais dont je ne soupçonnais pas l’humour. Ni la vacherie envers certain. Mais pourquoi pas, ça change de tous ces sites au ton convenu !
Bravo, je reviendrai souvent.
Bonjour
merci pour ce blog qui brille par son humour, son originalité, son actualisation régulière, il en faudrait beaucoup plus de ce genre, loin du ron-ron habituel