Décès d’Olivier Breisacher, journaliste suisse passionné
Le journaliste suisse Olivier Breisacher s’est noyé accidentellement jeudi au large de Majorque où il passait ses vacances. Il avait 44 ans. Le texto m’annonçant la terrible nouvelle par un passage indirect à Pau est tombé comme un couperet à 12 h 36 lundi. La triste nouvelle a été confirmée dans l’après-midi en détail et en images sur le site d’Europe Échecs avec de nombreux liens.
Olivier était non seulement un journaliste sportif du quotidien La Tribune de Genève, mais aussi la cheville ouvrière avec les joueurs et le grand communicant de tous les tournois d’échecs organisés à Bienne depuis quinze années. C’est une perte immense pour ses collègues journalistes, le monde des sports qu’il couvrait (tennis et hockey) et le petit monde des échecs. Son journal lui rend hommage ici.
Passionné et respectueux de tous les GMI et MI qui ont joué à Bienne (Bacrot, Aronian, Kortchnoï etc.), Olivier assurait le service avant-vente et après-vente des tournois avec des communiqués de presse mitonnés que certaines publications d’échecs n’avaient plus qu’à recopier…
Quand Morozevitch a abandonné le tournoi de Bienne cet été pour « raison médicale », Olivier a trouvé la solution
a tempo avec Bologane qui jouait l’open tout proche.
Familier avec les joueurs invités mais toujours respectueux et sachant garder la distance, Olivier avait vraiment le journalisme dans la peau. Je me souviens encore de nos discussions sur la façon de promouvoir les échecs, on se connaissait depuis plus de vingt ans, il avait couvert les matches Karpov-Kasparov et il était toujours positif.
Mourir par noyade, il n’y a pas de mot. Cela m’a rappelé la mort d’un immense talent en devenir des échecs britanniques, Ian Wells (1964-1982), pris par un courant sur la plage de Copacabana à Rio, après un tournoi international junior. Salut l’artiste, faire un article sur toi du mieux possible pour annoncer ta mort, je n’ai plus de mots.
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