Échecs féminins : le coup de la sacrée boutique !
Drame dans un match de Nationale X. Une joueuse rendant sur l’échiquier 500 points à une débutante (classée par défaut à 1499) prend de haut cette jeunette. Très vite, elle a deux pions de plus. Le temps passe, le roi de la débutante se retrouve au centre.
La jeune femme à 1600 Elo commence à batifoler et à kibbitzer les parties de ses camarades d’équipe. Un point au 8, c’est gagné d’avance.
Mais la débutante a du répondant et une particularité que la joueuse « expérimentée » ignore : quand on l’attaque, elle attaque. Sans chercher à comprendre ni à protéger son roi ou ses pièces.
Promenade royale au centre ? Pas de problème, elle amène cavalier et dame sur le roi ennemi. La joueuse attaquée a tellement de matériel d’avance que l’affaire semble un peu pliée. Mais soudain, les coups de la débutante trouvent leur cible. Il faut se rendre à l’évidence, elle a sorti une attaque de nulle part malgré son lourd déficit matériel.
La joueuse la mieux classée renfloue quelques pièces autour de son roi comme on ajoute des bûches pour alimenter un foyer, mais la jeunette croque avec délice les morceaux de buis jusqu’au mat final.
Le point vient de « tomber » sur l’échiquier n° 8 et pas du tout comme on pouvait s’y attendre. La plus forte a perdu de piteuse façon. Elle ne comprend que trop ce qui vient de lui arriver : un point de moins pour son équipe, des regards désapprobateurs…
La pression est trop forte : la jeune femme, délicieuse par ailleurs, s’effondre en larmes.
Elle quitte la salle de jeu sur-le-champ. Un peu plus d’une demi-heure plus tard, elle réapparaît, aussi accorte qu’enjouée. Et de lancer : « Ah ! ça va mieux, j’ai fait les boutiques ! »
C’était notre rubrique : développons les échecs féminins.
Moi j’ai connu un joueur qui est parti en pleine partie pour aller lire des BD à la FNAC …Véridique.
La France forfait chez les filles à la Mitropacup. Chez les hommes un MI membre du Comité Directeur. Beurk.
madame Wolfangel, que faites vous des promesses ?
hahaha par ce que ya que des pétasses aux échecs mon cher tit beauf
C’est agaçant votre machisme ricaneur. Cela arrive aussi bien avec des hommes que des femmes, mais je suppose qu’un homme n’est pas “délicieux par ailleurs” et ne “s’effondre pas en larmes”, mais “est sympa” et “très ému” ou “abattu” ?
J’ai des bonnes anecdotes de jeunes garçons de banlieue de mon club qui allaient acheter des fringues entre deux rondes pour se détendre aussi. AH LES FEMMES.
Déçu de ces billets qui baissent à chaque fois le niveau moyen du blog.
Mon cher Christophe ,
Je croyais que c’était pour cela que les rondes du week commencaient à 16h.
Car j’en connais qui font les boutiques avant la partie…
histoire ne pas tout perdre le même jour….