Carlsen et son « client » du Qatar
Oui Carlsen est le plus fort. Oui, on a l’impression que c’est facile, qu’il renvoie la balle dans des positions simples avant de rincer son adversaire en finale. Mais certains joueurs craquent leur slip avant même de le rencontrer. C’est le cas de Nakamura, son client mené quelque chose comme 12 à 0. Et rien n’y fait.
Dans un genre tout aussi craqueur, le GMI azéri Mamedyarov est comme un petit lapin face à un lion féroce chaque fois qu’ils s’assied face à Magnus Carlsen. En son temps, on disait de Tal qu’il « hypnotisait » ses adversaires. Idem pour Karpov et ses nerfs d’acier en toute circonstance. Ou Petrossian qui prévenait toute menace avant même qu’elle survienne dans la tête de l’adversaire. Leur point commun ? Euh… champions du monde.
Voilà comment a été résumé dans des termes mesurés ce qu’est un « client » et comment « un fort joueur a toujours de la chance ».
En mode texto le passionné d’échecs parisien “Grabbi Jacob” résume l’affrontement de la 8e ronde Mamedyarov-Carlsen de ce tournoi d’anthologie qu’il a suivi en direct sur le net :
« Mamed en mode truffo-patzer, mais Minus est monstrueux : il joue tous les coups de l’ordi ! Et Vlad a les noirs demain… »
Photo site officiel de Katerina Savina
Site officiel avec parties et moult photos
La partie entre les deux champions se rejoue ici
Meilleurs vœux échiquéens M. Bouton
Le Champion du monde est impressionnant, Il est Champion du monde…
Serait-il d’accord sur cette brève citation :
« Les échecs présentent l’extraordinaire avantage de ne pas amollir le cerveau mais plutôt d’affûter son agilité et sa concentration parce qu’ils circonscrivent l’énergie intellectuelle à un champ limité, y compris lors des parties les plus ardues. »
Zweig, Stefan. « Le joueur d’échecs. »
Mystère, mais quel beau jeu quand même…
2016… Nouveaux horizons
Que le meilleur gagne.
Bien à vous