Pour devenir fort, il faut avoir l’air con…
Voici trois règles de base pour devenir plus fort, toutes basées sur l’observation mais aussi sur des habitudes.
Règle numéro un : Arriver en retard à l’échiquier. Un must. Dans la vie réelle, c’est bing en moins sur la feuille de paie quand tu t’appelles prolo, zéro punition pour un cadre ou un fonctionnaire et partout ailleurs un blâme du chef.
Règle particulière pour la police, © Coluche: au bout de quinze blâmes, on a un avertissement etc. En compétition échiquéenne, c’est cinq à quinze minutes en moins dans la vue et vogue la galère. Le truc est fréquent sur les premières tables du tournoi FIDE, c’est donc que ça doit aider pour le Elo, non ?
Règle numéro deux : Manger naïvement et ostensiblement à la table de jeu.
Notre arbitre blogueur et blagueur Tonton Francis pourrait nous dire si la FIDE l’interdit aujourd’hui, mais là, c’est la défonce totale à partir de 20 h 30. La défonce du sandwich s’entend. Paraît que le coup de la mayonnaise qui dégouline, ça marche aussi.
Règle numéro trois : Avoir l’air con.
C’est absolument indispensable pour TOUS les joueuses z’é les joueurs. Et d’ailleurs, cela devrait être prévu par le règlement pour tous les tournois d’été comme les championnats de Paris et de France. Avoir l’Air con comme on dit dans les hôtels américains, est une assurance pour jouer 100 points au‑dessus des normales saisonnières. Il s’agit bien entendu de l’air conditionné. Sus aux gymnases-fournaises à la française, avoir l’air con doit maintenant devenir un must !
La grosse soufflerie du gymnase Pierre de Coubertin nous donne de l’air con à cœur-joie. Moralité : c’est vraiment l’une des rares fois où l’on peut dire qu’avoir l’air con dans un tournoi d’échecs, c’est bon.
Photo : © Ligue d’IDF
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