Société Générale: un Bouton peut en cacher un autre
Mettons fin à un suspense insoutenable, à quelques interrogations voire à des quolibets : Daniel Bouton ne fait pas partie de ma famille. Mais il est président d’une grande banque, ce qui force le respect. Le rapport avec le jeu d’échecs ? Assez lointain : 1983-1984. Jean-Pierre Girard, un ami de Jean-Pierre Mercier entre autres, a convaincu la Société Générale d’être partenaire de différents tournois open en région parisienne. Ce Grand Prix Société Générale avec des vedettes comme Toro, Scholz, Giffard, Haïk, feu Andruet, Thébault, Abravanel etc. sera un véritable succès. Quelques-unes de ces joutes sont consignées dans un livret avec une sélection de parties des différents tournois (livre rare !).
Fort enthousiaste d’une telle aide à une époque où le partenariat privé dans les échecs français était quasi inexistant à ce niveau, je décidai de changer de banque et d’ouvrir un compte à la Société Générale. Après quelques mois et un découvert par étourderie de cent malheureux francs (15 euros), icelle banque appuya très fort sur le bouton des agios. Ce qui motiva mon retour blitzique à ma banque originelle.
Plus de dix ans plus tard, un ami russe voulut ouvrir un compte en France. Entre-temps, Daniel Bouton était passé aux commandes de cette grande banque. Appel téléphonique à l’agence du coin. Quinze secondes d’obséquiosité et de gêne totale après que j’eus décliné mon identité.
Tilt! ‘Non, madame, je ne fais pas partie de la famille de M. Bouton’ – (enfin le ‘vôtre’) pensai-je. Enfin rabaissé au rang de quidam, la préposée me renvoya avec délectation sur le bord de l’échiquier comme un vulgaire cavalier aux sabots élimés. C’était la minute absolument pas nécessaire des aventures d’un autre monsieur Bouton avec la Société Générale.
Ce tournoi était le premier tournoi de la Communauté Européenne.
J’ai eu le plaisir d’en être le co-organisateur, avec JP Girard, mandatés tous deux par la ligue IDF et son président Terrien (il était le support au championnat de Paris – titre remporté par Prié qui vînt en punk à la cérémonie du maire de Paris, Jacques Chirac qui surpris en le voyant s’est écrié :”Ah! mais voilà un d’jeune champion!)
Le vainqueur fut James Plaskett.
Nous eûmes quelques bâtons dans les roues et cette belle initiative – dont JP Girard fut le grand maître (ah! sa belle énergie d’antan!) – ne connut hélas pas de lendemains.
Nous en fûmes affectés et abandonnâmes les Echecs l’un et l’autre.
D’autres récupérèrent nos idées… et firent fortune!
Christian LEMARCIS
en 83 le SUPER Grand Open de paris organisé par J.P Girard au novotel porte de bagnolet à Paris avec E Prié m , Leski Marc , Gilles Andruet m ( salut l’artiste) Carlsson GM , Lobron eric GM , Chely Abravanel mf etc , a la fin du tournoi un super repas suivie de la remise des prix à la mairie de Paris ( eh oui!) par notre super Président JACQUES CHIRAC (à l’epoque Maire de Paris of course) Félicitant E Prié pour sa 1ere place dans l’open et lui remettant son prix avec une’envellope vide !? juste Pour rire ( d’ailleurs notre Président à beaucoup d’humour et il considère que les échecs doivent d’abord etre un noble jeu est pas un jeu d’argent ) n’ayez crainte Eric a bien touché son prix mais je devais raconter cet anecdote qui m’a beaucoup impressionné et surtout venant de la Part d’un grand homme politique.
En 1984 la S G était une banque Nationale
Amcalement